Percé et l’île de Bonaventure
Percé fut un comptoir de pêche à la morue, important dés le 16ème siècle. Nos pêcheurs de la manche et de l’atlantique y venaient pour la saison.
Aujourd’hui pôle touristique de la Gaspésie, on y vient pour son rocher percé et également pour l’île de Bonaventure, sanctuaire des oiseaux marins.
Elle abrite la colonie, la plus importante au monde, de fous de Bassan. On en compte quelques 60 000 couples.
En faisant le tour de l’île en bateau, on peut les apercevoir dans les anfractuosités de la falaise où ils se sont installés.
Débarqués sur l’île, nous empruntons le sentier qui nous amène au pied de la colonie. On les entend avant de les découvrir. Le spectacle de ce monde, grouillant et bruyant, est impressionnant.
On peut les observer de très près sans les effrayer, car ils se sont habitués à la présence de l’homme. Pour nourrir leurs petits, les parents ne cessent d’aller plonger en mer et de revenir gavés de poissons vers leur nid.
Sur l’île, ces oiseaux ont pour prédateur principal, le renard roux. Celui que nous avons aperçu, près d’une table à pique nique, avait le beau poil. Mais avec un garde-manger, aussi bien fourni, cela n’a rien de surprenant.
Sur notre circuit du retour, nous passons non loin d’une colonie de phoques gris, surnommés aussi « phoques tête de cheval ».
C’est ensuite l’heure de rentrer par le dernier bateau, accompagnés de l’ensemble du personnel de l’ile. Bonaventure redevient, pour la nuit, une île déserte.
Nous reprenons demain notre route pour Carleton, et le parc de Miguasha.